21 AOÛT
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21h
LUX
Ensemble la Sportelle, Laetitia Corcelle
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Basilique Saint-Sauveur de Rocamadour
En vidéo
Distribution
Ariane Wohlhuter, Laetitia Corcelle, sopranos
Anne Bertin-Hugault, Gwénola Maheux, altos
Ilann Ouldamar, Steve Zheng, ténors
Cédric Baillergeau, Xavier Bazoge, basses
Programme
Vidimus stellam, verset grégorien
FRANCIS POULENC (1899-1963)
- Ave Maria
- O magnum mysterium
- Quem vidistis pastores
- Salve Regina
Tenebrae factae sunt, répons grégorien
FRANCIS POULENC - Tenebrae factae sunt
TOMAS LUIS DE VICTORIA (1548-1611)
- Caligaverunt
- Animam meam
- Ecce quomodo
Lucis creator optime, hymne grégorienne
THOMAS TALLIS (1505-1585) - If ye love me
JOSEF RHEINBERGER (1839-1901) - Abendlied
Lux aeterna, communion grégorienne
ANTON BRUCKNER (1824-1896)
- Os justi
- Virga Jesse
Illumina facime, communion grégorienne
EDWARD ELGARD (1857-1934) - Lux aeterna
OLA GJEILO (né en 1978) - Ave generosa
Durée 1h sans entracte
Distribution et programme susceptibles d’être modifiés
Note d'intention
De même que d’immenses peintres, comme Rembrandt ou Monet, ont choisi la lumière pour vrai sujet de leur peinture, des compositeurs de la Renaissance à nos jours se sont appropriés cette impalpable et si essentielle matière.
La plaçant au centre de leur langage musical, les compositeurs de ce programme peignent en sons des paysages très vivants, très contrastés. Leurs chemins harmoniques, l’épaisseur des polyphonies et la brillance des voix fabriquent ce qu’on pourrait appeler de la lumière sonore.
L’ordre des œuvres et leur spatialisation permettent au public de découvrir progressivement les voix des 8 chanteurs de la Sportelle : le fil proposé construit vraiment l’écoute du spectateur et lui permet de profiter pleinement de la densité des polyphonies à 8 voix de la troisième partie.
Mise en abyme du programme musical, la création lumière pour ce concert s’impose comme une évidence, elle magnifie le lieu, guide le regard et éclaire le sens profond des œuvres.



Biographie
En quelques mots, c’est…
Un instrument à dimension humaine, léger à « transporter » : 4 à 8 chanteurs et autant d’instrumentistes, selon les répertoires
Un lieu d’ancrage inspirant et porteur : Rocamadour
Un gigantesque territoire à explorer : le répertoire sacré, qui embrasse 10 siècles de l’histoire de la musique, constitué d’œuvres immenses connues, mais aussi d’innombrables pépites à découvrir
Une équipe d’artistes caméléons, qui s’adaptent aux époques très variées du répertoire sacré : à la fois solistes et choristes ou musiciens d’orchestre, ils rassemblent les qualités d’écoute et d’expression de chambristes.
Un travail collégial, sur des projets proposés et coordonnés par la directrice musicale, Laetitia Corcelle.
Pourquoi ce nom ?
C’est le nom de la médaille de Rocamadour, lieu de pèlerinage millénaire : depuis le moyen-âge, les pèlerins remportent après
leur passage dans la cité sainte cette médaille en forme d’amande. Grâce à eux, elle voyage aux quatre coins du monde, emportant avec elle le rayonnement de Rocamadour. La Sportelle musicale a la même vocation !
Pour effacer l’image lointaine, inaccessible voire ennuyeuse de la musique sacrée, la Sportelle propose des concerts aux entrées très concrètes : soit des questions de tous les jours (Ave Maria, oui, mais lequel ?), soit la rencontre entre la musique et d’autres bonnes choses comme le vin (programmes Acronymes et Dégustations croisées), ou encore un compositeur bien connu du public mais dont la musique sacrée est à découvrir (Saint -Saëns).
Le programme Sacrément Poulenc quant à lui, est comme un trésor caché dans le décor de carte postale de Rocamadour, que la Sportelle fait découvrir au public. Au cours des concerts souvent spatialisés pour faire sonner les lieux et être vraiment au contact du public, le plaisir musical et la complicité entre les musiciens sont des ingrédients qui rapprochent encore le public de la musique elle -même.